La France est un pays riche, qui suscite l'admiration dans de nombreux pays.

Nos infrastructures, notre agriculture, notre industrie sont efficaces et reconnues comme telles. Leurs interconnexions de toutes sortes avec les autres pays de l'Union Européenne ajoutent encore à cette efficacité.

La France est riche grâce à son niveau d'éducation, son patrimoine scientifique et technique, sa culture reconnue dans le monde entier.

Mais cette richesse est trop inégalement répartie.

Mal répartie notamment entre les PMEs et des groupes internationalisés qui ont tendance à pressurer leurs fournisseurs et pratiquer l'évasion fiscale. Ces mêmes groupes qui versent à leurs dirigeants des rémunérations plus de 200 fois supérieures au SMIC. Parallèlement, certaines PMEs ont du mal à être rentables du fait qu'elles restent sous la contrainte de leurs donneurs d'ordre, ou que leurs clients locaux n'ont pas les moyens de se payer leurs services. Dans beaucoup de PMEs, la faible rémunération des employés ne vient pas de la mauvaise volonté des entrepreneurs mais des marges de manœuvre réduites de ces entreprises.

Une meilleure répartition de ces richesses permettraient le progrès d'améliorer le niveau de vie général, ce qui bénéficierait à tout le monde.

Des améliorations sont possibles :

- Instaurer un "commerce équitable" entre les producteurs et les grandes surfaces.

- Assècher les transferts vers les paradis fiscaux via un contrôle et une taxation des transactions financières correspondantes.

- Limiter les "stock options" et les rachats d'actions par l'entreprise. Ces dispositifs poussent les dirigeants à survaloriser les actions de l'entreprise dont ils ont la charge. Ils appauvrissent l'entreprise (qui n'investit plus suffisamment) pour privilégier l'intérêt à court terme des dirigeants.