Quand on parle élevage, on pense d’abord à l’élevage bovin

Celui que nous connaissons permet de produire des viandes de qualité, notamment du fait qu’il s’agit en bonne partie d’un élevage extensif. Cette qualité n’est malheureusement pas rétribuée à sa juste valeur. Sans les aides de la PAC qui constituent souvent près du tiers des revenus, les exploitations auraient déjà disparu...

La viticulture bourguignonne se porte globalement bien.

Les prix du vin permettent aux vignerons de vivre de leur travail, la qualité progresse.
« La Côte » apporte à toute l’économie locale une activité importante.

Il faut cependant anticiper sur les problèmes à gérer ...

La France est un pays riche, qui suscite l'admiration dans de nombreux pays.

Nos infrastructures, notre agriculture, notre industrie sont efficaces et reconnues comme telles. Leurs interconnexions de toutes sortes avec les autres pays de l'Union Européenne ajoutent encore à cette efficacité.

La France est riche grâce à son niveau d'éducation, son patrimoine scientifique et technique, sa culture reconnue dans le monde entier.

Mais cette richesse est trop inégalement répartie.

La redistribution des richesses est à l’origine de la prospérité des États Unis d’Amérique et de l’Europe de l’Ouest dans la 2ème partie du XXème siècle.

La redistribution créé de la richesse pour tous.

Que fait un pauvre quand il gagne plus d’argent ? Il achète ce dont il a besoin pour vivre, il alimente l’économie réelle. Il créé ainsi de la richesse qui va profiter à toute la chaine de production et distribution.

Que fait un riche quand il gagne plus d’argent ? Il spécule, et alimente les bulles financières.

Certes, ce discours est caricatural. Il explique cependant la dérive que nous connaissons depuis que Reagan, Thatcher et d'autres ont cassé les instruments de régulation de l'économie qui avaient été mis en place après la crise de 1929.

 

La crise de 1929 avait conduit les États Unis d’Amérique, puis les pays européens, à séparer les banques d’affaires des banques de dépôt.

Pourquoi ?

Pour éviter que les banques d’affaires spéculent avec l’épargne des particuliers et des entreprises.

Dans les années 1980 et 1990, ce garde-fou a été supprimé au prétexte qu’il freinait les possibilités de création financière. Les crises financières de ces dernières années sont directement liées à cette dérèglementation. Lorsqu'une bulle spéculative éclate, l’argent s’est envolé et n’est plus disponible pour alimenter l’économie réelle. Les PME et TPE, qui sont aujourd'hui les entreprises qui créent de l'emploi, n’arrivent plus à obtenir de prêts.